Communiqué de presse

Difficultés de recrutement de quoi parlons-nous ?

La conjoncture économique actuelle a pour effet positif d’accroître le nombre de dépôts d’offres d’emploi (+9,2% sur les 12 derniers mois). Dès lors, de nouvelles tensions apparaissent sur le marché du travail. Mais de quoi parlons-nous exactement ?

Publié le  18/01/2019

Certaines entreprises dans les secteurs très techniques ou souffrant d’un manque d’image sont confrontées à des difficultés de recrutement faute de candidats disposant des compétences recherchées.

Lors de l’enquête Besoins en main d’œuvre 2018 (BMO), nous avons constaté parallèlement à une forte hausse des intentions de recrutement (+ 15% en région Provence-Alpes-Côte d’Azur), une augmentation de la difficulté de recrutement ressentie, atteignant pour la région 45% des projets.

Pour autant la difficulté n’empêche pas le recrutement.

En Provence-Alpes-Côte d'Azur, 86% des offres d’emploi sont satisfaites dans un délai moyen de 41 jours.

Pour les 14% restants :

  • 8 % sont finalement retirées par l’employeur par manque de besoin (projet en attente, marché non obtenu…)
  • 2% des offres d’emploi sont retirées car elles sont frauduleuses
  • 1% des offres d’emploi est retiré par non-conformité
  • 1% est pourvu en interne à l’entreprise
  • 2% seulement des offres d’emploi ne sont pas satisfaites par manque de personnel.

Dans ces 2%, les métiers qui connaissent les plus grandes difficultés sont ceux de l’hôtellerie-restauration, les services domestiques, l’assistance auprès des adultes et également les secteurs de haute technologie. Ce sont des métiers dits en tension.

La notion de métier en tension est calculée selon un ratio entre le nombre d’offres d’emploi disponibles et le nombre de demandeurs d’emploi inscrits sur un même métier. C’est cet indicateur, qui peut être étudié sur une longue période, qui détermine la tension d’un métier.

En Provence-Alpes-Côte-D’azur, 21 métiers ont été identifiés comme étant en tension structurelle par l’Observatoire régional des métiers. A noter, un métier peut avoir une tension forte même avec un faible volume d’offres. Parmi les métiers en tension on retrouve dans les prioritaires : les bouchers, les chaudronniers, les cuisiniers, les dessinateurs en BTP, les dessinateurs en mécanique, les infirmiers ou les ingénieurs et cadres en recherche et développement informatique.

               

Dossier de presse - Comment Pôle emploi accompagne les difficultés de recrutement